Commentaire: Amazigh, Daniel et Guizmo n'ont pas hésité à lâcher momentanément leurs potes de la Gnawa diffusion, de Mano Solo et de Tryo pour s'immerger dans cette aventure avec Abdallah Oumbadougou, le vieux « rebel du désert », celui qui a été le compagnon de routes des Tinariwen lors des rébellions armées des années 80.
Dans cette « brousse » qu'on appelle le Ténéré, la légende fait l'écho depuis longtemps d' « Abdallah du Niger ». Farid Merabet et le réalisateur François Bergeron, les deux initiateurs du projet, sont partis avec une bande d'amis à la rencontre de ce digne cousin de Farka Touré. Entre Agadez et Arlit, dans ce territoire dénué de tout et oublié de tous, où rares sont les artistes européens et anglo-saxons à s'être aventurés, « Désert Rebel » a trouvé l'âme qu'ils vont désormais véhiculer au gré des scènes qui les accueillent.
Abdallah Ag Oumbadougou est le pilier du projet « Désert Rebel » auquel ont participé Guizmo, le chanteur de Tryo, Sally Nyolo, Imhotep d'IAM, Daniel Jamet, ancien de la Mano Négra aujourd'hui avec Mano Solo ou Amazigh Kateb, l'emblématique leader de la Gnawa Diffusion.
Une improbable rencontre qui a donné naissance à cet album dont les premières notes ont été gravées avec un studio mobile au printemps 2005 autour d'un feu de camp sur les dunes de sable du désert de l'Aïr. Des titres comme « 70 litres », cet hymne à l'eau source de vie, complétés quelques semaines plus tard dans le studio d'enregistrement de Guizmo, près de Saint-Malo, en Bretagne.
« Désert Rebel » veut lancer le débat de la « Culture équitable ». Un concept où les artistes du Nord partent à la rencontre de ceux du Sud pour réaliser des projets musicaux dont une partie des recettes servira à mener des actions concrètes sur le terrain en faveur du développement de l'accès à la culture.
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