Commentaire: Diane naît en 1977 à Nantes et rien dans son enfance ne la prédestine à la chanson, si ce n’est une sensibilité et une personnalité bien trempées. La vocation ne s’affirme que bien plus tard comme une deuxième naissance, à sa majorité. Elle compose ses premières chansons lors d’un exil volontaire de trois années à Londres. Elle emprunte alors tout naturellement aux îles anglo-saxonnes leur langage pour mettre en forme ses histoires et ce qu’elle ressent. De retour dans l’hexagone, elle fait une belle rencontre sur scène, celle de Guy François Silve qui par la suite réalisera en collaboration avec Albert Magister 5 de ses titres dans un premier maxi autoproduit. D’abord plus poussée par son entourage enthousiaste, ses premières chansons et interprétations devant public finissent de convaincre de l’évidence de ce revirement dans sa vie : elle sera Diane K. Après quelques apparitions prometteuses sur des mini-concerts, dans les chœurs d’Albert Magister ou sur le générique d’un court-métrage primé (« Cûlpiix » prix Méliès d’argent 2004), elle présente cette année son premier album « unshared thoughts secretly wanting to be told » composé par Guy François et Nicolas Silve, père et fils, réalisé par Benjamin Farley et parachevé par Guillaume, son frère. Ces compositions majoritairement acoustiques se parent de couleurs rock, jazzy ou même latino et nous narrent les bonheurs et douleurs de la chanteuse dans un folk urbain, cosmopolite. Diane s’affirme dans sa voix sensuelle et ses textes universels, de ballades intimes en blues imparables, de pops britishs en ritournelles euphoriques et country… Découvrez les chansons de cette artiste sensible et irrésistible, avec ses douces envolées mélodiques servies dans un bel écrin instrumental.
Un grand merci à ma ptite Virginie, du groupe Coton, pour cette sublime découverte !
Commentaire: Une formation minimaliste, un duo, absorbant comme l’hydrophile, qui plonge dans la grande histoire de la musique américaine... Évocation des cabarets new-yorkais, pour réinterpréter des chansons appartenant à nos mémoires collectives, souvent cinématographiques, de blues émouvants en boogie choral, de middle-jazz en scat zazou... Piano, guitare, voix en parfaite complémentarité, naviguant sur le fleuve long et sinueux du swing vocal en petite embarcation solide, se permettant même, dans les remous, le recyclage inattendu d’une chanson française.
A titre perso, j'ai découvert Coton, en zappant sur ma Freebox à 4h du mat', jusqu'à tomber sur une image et un son un peu rétro, rappelant les vieux cabarets du Chicago et des années 50... Enfin, chuis nul en histoire, mais je l'imagine comme ça ^^ Je suis resté hypnotisé jusqu'à la fin du show, puis je n'ai pu m'empecher d'aller m'en rajouter une couche dans les oreilles grace à leur site internet. Petit coucou particulier à Virginie, chanteuse du groupe, aussi gentille que mignone ! Vivement que je puisse les faire venir jouer dans notre région PACA !
Commentaire: Provient du site officiel: Riké est l’une des deux voix de Sinsemilia, ce big band enflammé qui renouvela le reggae en version française et s’imposa avec un succès croissant sur la scène indépendante. Profitant d’une pause de son groupe, il enregistre son second album sous son propre nom. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas pour autant d’une initiative en solitaire car un petit collectif travaille avec lui sur les textes, les musiques et les enregistrements. A ses côtés, on retrouve N°9 et Mike, l’autre chanteur de Sinsemilia et son complice depuis les bancs de l’école. Par rapport aux précédentes expériences, l’engagement se fait le plus diffus : le but étant de développer un projet personnel. Riké parle d’abord de lui, de sa vie et de ses sentiments. Il privilégie la confidence, il instaure avec l’auditeur un rapport intimiste. Il s’éloigne musicalement du reggae même si l’on en détecte toujours une trace à travers ses intonations vocales et son phrasé. Ici, il se laisse aller librement à ses tendances musicales variées, lui qui se reconnaît trois maîtres : “Marley, Noir Désir et Brassens”. On évolue ainsi entre rock, pop et folk, au gré de ballades relayées par des accélérations dansantes. Le parti pris est à chaque fois celui de la chanson, envisagée davantage en tant que forme qu’en tant que genre. Les mélodies ont si été peaufinées que les morceaux semblent portés par la force de l’évidence.
Commentaire: L'énergie vibre de toutes cordes cent fois par an dans des concerts voyageurs où chaque soir ils sont à redécouvrir, où de la sueur ou du regard ils nous rencontrent. A coups de refrains qui emportent, d'improvisations qui soulèvent et de mots qui restent, la performance d'1h30 impose en beauté et en français le petit monde des deux frères où la planète chante à en crever sous les étoiles hystériques. Cédric et Sébastien Psaïla creusent leur microsillon depuis l'album "n'empêche" en 2004 épaulé en 2006 par un DVD Laïve, et laissent en gage un site à l'imprenable vue, des "à bientôt" dans son sillage.
Aujourd'hui loin de l'épicerie familiale où ils ont rencontré l'humanité, nourris de trois ans de tournées, plus que jamais énervés et amoureux, ils nous jettent à la gueule et au coeur un énorme second album, "Une planète ou une étoile", qui repousse encore les frontières de leur univers.
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Les chansons proposées restent la propriété de leurs auteurs respectifs. (et les bénéfices qu'elles rapportent tombent encore et toujours dans la poche des majors...)
